Fouda Fabrice

Première nation championne du monde, l’Uruguay reste un gros morceau du football. Parce qu’elle ne joue jamais pour perdre, la Celeste ira au Qatar pour gagner son troisième Mondial.

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Les forces de l’Uruguay

Sur le terrain, les uruguayens ne lâchent jamais rien. Jusqu’à la dernière seconde, les coéquipiers de Rodrigo Bentancur des Spurs de Tottenham, utilisent tout ce que le règlement permet et ne peut voir, pour repartir avec les trois points. Un légendaire caractère teigneux qu’ils auront la chance d’associer à une attaque très prolifique, emmenée par Darwin Núñez de Liverpool et les trentenaires que sont Luis Suarez et Edinson Cavani.

Les faiblesses de l’Uruguay

Malgré sa troisième place derrière le Brésil et l’Argentine, l’Uruguay a connu des éliminatoires inquiétants. Terminant avec 28 points, 8 victoires, 4 nuls et 6 défaites, les hommes de Diego Alonso ont inscrit le même nombre de buts qu’ils ont encaissés, à savoir 22. Une différence nulle de buts qui illustre à elle seule les difficultés de cette équipe déséquilibrée…

Joueur à suivre : Federico Valverde

Titulaire au Real Madrid, Fede Valverde continue sa progression effrénée. Le polyvalent et généreux milieu de terrain de 24 ans, est probablement aujourd’hui dans la forme de sa vie. Le Merengue martyrise les défenses avec ses frappes surpuissantes et ses slaloms venus d’ailleurs. Un cocktail explosif qui devrait soulager les siens et faire des étincelles chez ses adversaires.

Sorti au premier tour de la dernière CAN par les Comores, le Ghana n’était pas attendu au Qatar. Au forceps, les Black Stars ont réussi à éliminer le Nigeria pour tenter une quatrième fois de faire bouger les lignes à la Coupe du Monde, quart de finaliste en 2010…

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Les forces du Ghana

Surnommé « le Brésil d’Afrique », le Ghana est une sélection bourrée de talents. André et Jordan Ayew, Afena Gyan, Alexander Djiku, Mohammed Kudus et autres Thomas Partey, ont tout ce qu’il faut pour aller titiller les plus grandes nations. Premiers d’un groupe relevé, à égalité de points 13 avec l’Afrique du Sud, les quadruples champions d’Afrique ont fait montre durant les éliminatoires, d’un remarquable pragmatisme à 4 victoires, un nul et une défaite, pour 7 buts marqués contre 3 concédés.

Les faiblesses du Ghana

Les performances du Ghana ne tiennent généralement qu’à un fil. Les hommes d’Otto Addo reviennent rarement des terrains avec des victoires probantes. La déception n’est jamais très loin de ces prestations qui illustrent bien les limites de ce collectif qui manque de cohésion et de régularité. Les Étoiles Noires ne marquent pas et peuvent encaisser à tout moment…

Joueur à suivre : Iñaki Williams

Pour faire une bonne compétition, le Ghana s’est renforcé avec des binationaux. Parmi eux, le célèbre avant-centre de l’Athletic Bilbao, Iñaki Williams. Après avoir refusé le maillot du pays de ses parents, le basque a finalement accepté de défendre cette tunique qui attirera sur lui la lumière. Parce qu’il est venu pour jouer la World Cup, son patriotisme sera sérieusement remis en question s’il ne se dévoile pas à son avantage. To be continued…

Depuis 2016 et l’Euro, le Portugal n’est plus seulement une belle équipe. Les Quinas constituent désormais une grande sélection dont la seule ambition est la victoire finale….

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Les forces du Portugal

Pour rejoindre la Coupe du Monde, le Portugal a eu besoin des barrages. Seconde de son groupe derrière la Serbie, les 17 points, 5 victoires, 2 nuls et une défaite, de la formation de Fernando Santos n’ont pas suffi pour acquérir un billet d’avion direct à destination du Qatar.

Pour entretenir leur rêve, les Portugais ont été obligés de se défaire de la Turquie (3-1) et de la Macédoine du Nord (2-0). Deux victoires qui portent indubitablement la patte créative d’un secteur offensif particulièrement bien fourni. Cristiano Ronaldo, Rafael Leao, Diogo Jota, Bernardo Silva, et autres Joao Felix, ont été les acteurs principaux de ce collectif solide qui a inscrit 22 buts en 10 rencontres, barrages compris.

Les faiblesses du Portugal

Les principales faiblesses du Portugal sont défensives. La Seleção das Quinas conserve difficilement ses cages inviolées. En particulier face à des équipes plus fortes ou du même niveau qu’elle.

Joueur à suivre : Cristiano Ronaldo

Ce sera certainement son cinquième et dernier Mondial. À 37 ans, à moins qu’il veuille nous faire une « Roger Milla » et jouer jusqu’à 42 ans, Cristiano Ronaldo tentera pour une ultime fois, de remporter le trophée le plus prestigieux de l’histoire du football. Bien qu’en difficulté actuellement sous les couleurs de Manchester United, le quintuple Ballon d’or reste l’un des meilleurs footballeurs de tous les temps : un véritable guerrier qui ne lâchera rien tant qu’il enchaînera les pelouses…

Troisième à la CAN qui s’est déroulée sur ses pelouses, le Cameroun remonte progressivement la pente de sa grande histoire. Les Lions Indomptables, après une qualification héroïque contre l’Algérie, vont au Qatar avec comme ambition minimale : la finale…

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Les forces du Cameroun

On la croyait perdue, mais elle demeure diablement efficace : la force mentale camerounaise est bel et bien restée intacte. Les ivoiriens avant les algériens, ont payé les frais de cet état d’esprit à toute épreuve qui rêve désormais de remporter le Mondial. Impulsé par un Samuel Eto’o convaincu, la FÉCAFOOT s’active en coulisses pour encadrer ce Fighting Spirit que le sélectionneur Rigobert Song incarne à ravir.

Toutefois, les atouts camerounais ne sont pas seulement psychologiques. Les quintuples champions d’Afrique peuvent également compter sur un effectif de qualité, notamment formé par André Onana, le gardien de but de l’Inter Milan, Michael Ngadeu-Ngadjui, Jean-Charles Castelletto, Christopher Wooh, Enzo Ebosse, André Zambo Anguissa, Olivier Ntcham, Jean Onana, Karl Toko-Ekambi, Bryan Mbeumo, Eric Maxim Choupo-Moting et Vincent Aboubakar. Des footballeurs de très haut niveau qui feraient pâlir n’importe quelle équipe…

Les faiblesses du Cameroun

Bien que leur apport à la dernière Coupe d’Afrique des Nations fût énorme, les latéraux camerounais devront monter de plusieurs crans s’ils ne veulent pas causer du tort à leur sélection. Nouhou Tolo et Fai Collins pour ne citer qu’eux, sont en baisse de régime.

Atteindre leurs objectifs, demandera aux finalistes de la Coupe des Confédérations 2003, la résolution rapide de ce problème qui pourrait faciliter la tâche de leurs adversaires. Le Brésil et ses superbes ailiers en particulier…

Joueur à suivre : Bryan Mbeumo

Fraîchement sélectionné, Bryan Mbeumo (23 ans) sera indubitablement l’attraction camerounaise de la Coupe du Monde. Pour la huitième participation de leur nation, les supporters du pays de Roger Milla comptent sur sa magnifique qualité technique pour faire du quart de finale de la Coppa del Mondo 90, une histoire ancienne. Le génial attaquant de Brentford en Premier League, peut faire la différence balle aux pieds…

Descendante de la Yougoslavie, la Serbie est une vraie nation de football. Un pays fantastique qui arrivera au Qatar pour ne pas repartir les mains vides…

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Les forces de la Serbie

Les principales forces de la Serbie sont son milieu de terrain et son attaque. Les Aigles ont la chance de compter dans leur effectif des joueurs comme Nemanja Matić, Nemanja Maksimović, Dušan Tadić, Saša Lukić, Filip Kostić, Filip Đuričić et Sergej Milinković-Savić derrière Aleksandar Mitrović, Luka Jović et Dušan Vlahović. Une armada qui lui a notamment permis d’asseoir sa domination sur le groupe A des éliminatoires de la zone UEFA, devant le Portugal de Cristiano Ronaldo, avec 20 points, 6 victoires, 2 nuls, 18 buts marqués et 9 concédés…

Les faiblesses de la Serbie

Sans aucun doute, les serbes n’ont pas une bonne défense. Concédant au moins une réalisation par match lors des qualifications pour le Mondial, à l’exception du déplacement au Luxembourg où ils ont gagné 1-0, les poulains de Dragan Stojković avancent avec la crainte d’être contrés. Les derniers remparts des Balloniers, le gardien de but y compris, sont fragiles…

Joueur à suivre : Dušan Vlahović

Très prolifique, Dušan Vlahović fait actuellement partie des meilleurs avant-centres européens. Au même titre que Kylian Mbappé et Erling Haaland, le Zèbre de 22 ans inspire la crainte chez tous ses adversaires. À la Juventus comme en sélection, sa patte gauche est un véritable délice pour les yeux…

Connue pour ses chocolats et son horlogerie, la Suisse c’est aussi la Nati. Une équipe nationale de football qui peut faire très mal à ses adversaires…

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Les forces de la Suisse

La Suisse jouera au Qatar, sa douzième Coupe du Monde. Elle y tentera de faire mieux que les quarts de finale de 1934, 38 et 54. Une ambition réalisable, qui passera certainement par un parcours aussi parfait que celui des éliminatoires, qui l’a vue dépasser l’Italie, championne d’Europe en titre, et prendre la première place de son groupe avec : 18 points, 5 victoires, 3 nuls, 15 buts marqués et 2 encaissés. Autant dire qu’elle soit quasiment hermétique, la défense helvète.

Les faiblesses de la Suisse

La sélection suisse n’est pas fameuse sur le papier. Sa solidité collective est plus ou moins la preuve que peu d’individualités se dégagent de son lot. Particulièrement en attaque, où Breel Embolo et Haris Seferovic ne sont pas de véritables Serial Buteur. Les hommes de Murat Yakın, sélectionneur, seront nécessiteux de ce chasseur de buts qui pourra valider les efforts défensifs consentis.

Joueur à suivre : Granit Xhaka

Milieu relayeur de qualité, Granit Xhaka (30 ans) est le cœur de sa nation. Propriétaire du brassard, le gaucher des Gunners d’Arsenal aura la lourde responsabilité de réguler le jeu des siens, en réitérant notamment des prestations aussi abouties que celles qu’il a livrées durant l’Euro 2021. Les rouges et blancs avaient alors atteint les quarts de finale dudit championnat d’Europe, après avoir éliminé la France aux penaltys, à l’issue d’une rencontre épique durant laquelle ils étaient menés 3-1.

D’or et de vert, ils sont faits. Maillot jaune du football, la pelouse est leur domaine de prédilection. Au Qatar, à cette compétition qu’il n’a jamais manquée, le Brésil, la meilleure équipe de tous les temps, ne devrait pas se manquer…

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Les forces du Brésil

Expérience, compétence : le Brésil a tout. Favori numéro un, le quintuple champion du monde sera le plus redoutable adversaire de ce Mondial. Arrivant sur une explosive campagne qualificative, 45 points, 14 victoires, 3 nuls, 0 défaite, 40 buts marqués et 5 encaissés, les logiques leaders du classement FIFA sont quasiment imbattables. Attaque, milieu, défense : c’est le collectif le plus complet de la fête.

Les faiblesses du Brésil

Le Brésil en Coupe du Monde c’est près de 67% de succès en 109 matches : 73 victoires, 18 nuls, 18 défaites, 229 buts inscrits et 105 concédés. Les Pentacampeões ont très souvent été représentés par des footballeurs exceptionnels qui n’ont pas forcément atteint leurs objectifs. En 2006 en Allemagne par exemple, Ronaldo, Adriano, Ronaldinho, Kaka, Zé Roberto, Lucio, Cafu, Roberto Carlos et autres Juninho constituaient le meilleur mondialiste sur le papier jusqu’à ce qu’ils croisent Zidane…

On gagne sur le terrain. La Coleção a beau avoir la meilleure sélection de la planète, elle reste vulnérable. Au niveau de ses latéraux notamment, Renan Lodi, Axel Telles, Alex Sandro et Emerson n’étant pas du même acabit que les autres titulaires. Défenseur central, Éder Militão est souvent d’ailleurs, utilisé comme arrière droit par le sélectionneur Tite, pour combler cette carence défensive. En outre, face à des ailiers virevoltants, la Seleção sera en danger…

Joueur à suivre : Neymar

Capitaine, Neymar (30 ans) n’est plus le gamin qu’il était à Santos et à Barcelone. Le Peixe a grandi et mûri, on espère, pour être le leader qu’on attend tous à cette 22e édition du Mundial. En pleine forme, l’extraordinaire attaquant du PSG aura un grand rôle à jouer dans les ambitions légitimes de la Verde-Amarela. Samba !

La Yougoslavie balkanisée, la Croatie est devenue un pays. De football, un grand qui à peine né, faisait déjà partie des quatre meilleures nations du monde. Une histoire éblouissante que les Valtreni entendent bien prolonger au Qatar…

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Les forces du Qatar

La qualité technique des équipes de l’Europe de l’Est est un secret de Polichinelle. Entre grigris et tours de magie, la Croatie est prête à vous donner le tournis. Accrochez-vous, les héritiers de Zvonimir Boban et Davor Šuker débarquent à leur 7e Coupe du Monde, avec un bagage qui va vous transporter.

Troisième en 1998, deuxième en 2018, la sélection au damier surfe sur une dynamique qui devrait lui permettre de faire un excellent Mondial. Première de sa poule lors des qualifications, 23 points, 7 victoires, 2 nuls, une défaite, 21 buts marqués et 4 concédés, elle est notamment qualifiée pour le Final Four de la Ligue des Nations 2022/2023. Une compétiton que les locataires du Stade Maksimir ont su dompter jusqu’ici, en terminant à la tête de leur groupe devant le Danemark, la France et l’Autriche.

Les faiblesses de la Croatie

Faiblesse et Croatie sont deux mots qui ne sont pas faits pour se retrouver dans la même phrase. Et pourtant, les croates ont bien une épine dans leur foot : leur défense.

Autant leur excellent milieu cache les tares de l’arrière garde de leur flamboyant collectif, autant Luka Modrić, Marcelo Brozović, Mario Pašalić, Mateo Kovačić et autres Lovro Majer, ne pourront rien face à des adversaires qui sauront les éviter. Duje Ćaleta-Car, Josip Stanišić, Joško Gvardiol, Domagoj Vida ou encore Šime Vrsaljko seront lourds au premier tour et très certainement légers ensuite…

Joueur à suivre : Luka Modric

Capitaine, il est le Ballon d’or des Ardents. Mozart son surnom, Luka Modrić sera la symphonie des Enflammés en terre qatarie. À 37 ans, le meneur de jeu du Real Madrid et ses Trivela seront attendus comme les sept merveilles du monde visitées. Que du bonheur en l’occurrence…

Après la pluie, le beau temps ? Le Maroc est en Coupe du Monde et c’est ce qui compte. Pour la troisième fois, Vahid Halilhodzic n’accompagnera pas le pays qu’il a qualifié, mais sera certainement le premier supporteur de Walid Regragui, son successeur. Les Lions de l’Atlas doivent briller au Qatar…

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Les forces du Maroc

À la CAF, on ne présente plus le Maroc. La Couronne Royale Alaouite est actuellement la plaque tournante de son sport roi. Sur les plans infrastructurel, administratif et sportif, elle anime les débats aussi bien qu’elle les bonifie.

Son championnat, le meilleur de son continent, sera l’un des viviers de cette sélection pétrie de talents qui aura sa carte à jouer dans son groupe, voire plus, lorsqu’on regarde le bilan absolument bluffant de ses éliminatoires. Après avoir terminé la phase de poule avec 6 victoires en 6 matches, 20 buts marqués et un encaissé, les hommes de M. Halilhodzic vont magnifiquement éliminer la RD Congo. 1-1 à l’aller, 5-2 au retour…

Les faiblesses du Maroc

L’Afrique fait bien de nationaliser ses bancs. Les africains sont assez doués pour accompagner leurs sélections lors des grandes compétitions. Coach Walid mérite amplement de succéder à Coach Vahid.

Cela dit, le football carbure à la loyauté. Mettre de côté un entraîneur qui gagnant, a réussi à fédérer un effectif, c’est prendre un risque énorme. Le champion d’Afrique 1976 n’a jamais manqué d’individualités, mais longtemps de collectif. Le technicien serbe a privilégié la cohésion à la starification et Ziyech et ses incartades ont logiquement pris la porte, avant de revenir dans les bagages de M. Regragui.

La Fédération Marocaine de Football a donné le pouvoir a un footballeur… qui ne joue pas en club, donc forcément créé des remous dans son vestiaire. Ziyech prendra la place d’un titulaire qui a participé aux qualifications, sans jamais avoir vraiment convaincu en sélection. En gros, la justice du ballon rond devrait s’abattre sur le royaume chérifien. On ne vire pas un entraîneur pour contenter un joueur, mais pour ses mauvais résultats…

Joueur à suivre : Hakim Ziyech

Magnifique manieur de ballon, Hakim Ziyech ne sera pas le Lion à suivre au prochain Mondial pour sa qualité, indéniable. Au milieu des Yassine Bono, Achraf Hakimi, Noussair Mazraoui, Romain Saïss, Amine Harit, Youssef En-Nesyri, Munir El Haddadi et autres Sofiane Boufal, il sera celui sur qui les projecteurs seront braqués. Le Bleu de Chelsea devra démontrer que sa mise à l’écart était une grosse erreur. Affaire à suivre…

Comme aux États-Unis, on dit Soccer au Canada et ça ne change rien. Co-organisateurs de la prochaine Coupe du Monde, les Rouges jouent très bien au football. Le Qatar sera juste l’occasion de le démontrer davantage.

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Les forces du Canada

Pour sa seconde participation à un Mondial après celle de 1986, le Canada aura sur le papier, l’une des équipes les plus séduisantes de la compétition. Elle pourra notamment compter sur le magnifique latéral gauche du Bayern Munich, Alphonso Davies, le milieu central du FC Porto, Stephen Eustáquio, le clinique attaquant de Lille, Jonathan David, Cyle Larin, le meilleur buteur de l’histoire de la sélection, Liam Millar, jeune ailier de 23 ans du FC Bâle, formé à Liverpool, et Junior Hoilett, le vétéran.

Emmenés par le monument et capitaine de 39 ans, Atiba Hutchinson, six fois joueur canadien de l’année, légende du Besiktas, les Canucks ont par ailleurs réussi à finir en tête de la poule unique du tournoi final des qualifications de la zone CONCACAF, devant le Mexique, les États-Unis et le Costa Rica. 28 points, 8 victoires, 4 nuls, 2 défaites, 27 buts marqués et 6 encaissés est le bilan des doubles vainqueurs de la Gold Cup, 1985 et 2000.

Les faiblesses du Canada

Le beau talent du Canada aura besoin d’expérience pour briller sur les pelouses qatariennes. Tous les hommes de l’anglais John Herdmann joueront leur première Coupe du Monde. Un gros manque de bouteilles qui devrait suffire pour compliquer leurs tâches, malheureusement…

Joueur à suivre : Jonathan David

Titulaire indiscutable au LOSC, Jonathan David, est à seulement 22 ans, le numéro 9 attitré de son équipe nationale. Les Reds auront besoin de son réalisme, de sa puissance et de son intelligence de jeu pour sortir au moins des poules. Auteur de 9 réalisations durant les éliminatoires, second meilleur scoreur derrière les 13 pions de son compatriote Larin du BJK, Iceman sera à surveiller comme du lait sur le feu…