Qatar City : les Lions de l’Atlas

Après la pluie, le beau temps ? Le Maroc est en Coupe du Monde et c’est ce qui compte. Pour la troisième fois, Vahid Halilhodzic n’accompagnera pas le pays qu’il a qualifié, mais sera certainement le premier supporteur de Walid Regragui, son successeur. Les Lions de l’Atlas doivent briller au Qatar…

Groupe F

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Les forces du Maroc

À la CAF, on ne présente plus le Maroc. La Couronne Royale Alaouite est actuellement la plaque tournante de son sport roi. Sur les plans infrastructurel, administratif et sportif, elle anime les débats aussi bien qu’elle les bonifie.

Son championnat, le meilleur de son continent, sera l’un des viviers de cette sélection pétrie de talents qui aura sa carte à jouer dans son groupe, voire plus, lorsqu’on regarde le bilan absolument bluffant de ses éliminatoires. Après avoir terminé la phase de poule avec 6 victoires en 6 matches, 20 buts marqués et un encaissé, les hommes de M. Halilhodzic vont magnifiquement éliminer la RD Congo. 1-1 à l’aller, 5-2 au retour…

Les faiblesses du Maroc

L’Afrique fait bien de nationaliser ses bancs. Les africains sont assez doués pour accompagner leurs sélections lors des grandes compétitions. Coach Walid mérite amplement de succéder à Coach Vahid.

Cela dit, le football carbure à la loyauté. Mettre de côté un entraîneur qui gagnant, a réussi à fédérer un effectif, c’est prendre un risque énorme. Le champion d’Afrique 1976 n’a jamais manqué d’individualités, mais longtemps de collectif. Le technicien serbe a privilégié la cohésion à la starification et Ziyech et ses incartades ont logiquement pris la porte, avant de revenir dans les bagages de M. Regragui.

La Fédération Marocaine de Football a donné le pouvoir a un footballeur… qui ne joue pas en club, donc forcément créé des remous dans son vestiaire. Ziyech prendra la place d’un titulaire qui a participé aux qualifications, sans jamais avoir vraiment convaincu en sélection. En gros, la justice du ballon rond devrait s’abattre sur le royaume chérifien. On ne vire pas un entraîneur pour contenter un joueur, mais pour ses mauvais résultats…

Joueur à suivre : Hakim Ziyech

Magnifique manieur de ballon, Hakim Ziyech ne sera pas le Lion à suivre au prochain Mondial pour sa qualité, indéniable. Au milieu des Yassine Bono, Achraf Hakimi, Noussair Mazraoui, Romain Saïss, Amine Harit, Youssef En-Nesyri, Munir El Haddadi et autres Sofiane Boufal, il sera celui sur qui les projecteurs seront braqués. Le Bleu de Chelsea devra démontrer que sa mise à l’écart était une grosse erreur. Affaire à suivre…