Fouda Fabrice

Longtemps première nation au classement FIFA, la Belgique n’a toujours pas remporté le moindre trophée. Une possibilité qui commence à s’amenuiser, la génération dorée prenant de l’âge. Au Qatar, la dernière chance des Diables Rouges d’entrer dans la cour des grands ?

Groupe F

• Belgique
• Canada
• Maroc
• Croatie

Les forces de la Belgique

Quatrième en 1986, troisième en 2018, la Belgique jouera sa 14^e Coupe du Monde dans les prochains jours. Quart de finaliste des Euros 2016 et 2021, demi-finaliste de la Ligue des Nations 2021/2022, elle embarque avec l’assurance d’avoir progressé, auréolée d’un bilan impeccable lors des éliminatoires : première place, 20 points, 6 victoires, 2 nuls, 25 buts marqués et 6 encaissés.

Plus constante dorénavant, l’expérience s’est installée dans ce groupe que le technicien espagnol, Roberto Martinez, dirige depuis 6 ans maintenant. Quelques joueurs sont ajoutés ici et là mais au final, le noyau reste le même. La cohésion est là et bien dorlotée par les nombreux talents qui lui donnent vie. Thibaut Courtois, Youri Tielemans, Romelu Lukaku et autres Kevin De Bruyne, n’auront qu’une seule ambition à ce Mondial : gagner…

Les faiblesses de la Belgique

Bien qu’elle soit dotée de nombreux talents, la Belgique a un talon d’Achille : son mental. Dès que les Rode Duivels tombent sur une équipe mieux armée psychologiquement que la leur, leurs acquis s’effritent. La retraite de Vincent Kompany est venue aggraver cette situation embarrassante que la mauvaise passe de son successeur dans le rôle de capitaine, devrait confirmer.

Au Real Madrid, Éden Hazard ne joue plus. À 31 ans, l’ancienne pépite des Blues ronge son pain noir. Ajoutez à ça le niveau très moyen de la défense des Roten Teufel, et vous découvrirez les lacunes de ce collectif qui a été incapable de sortir des poules de la Ligue des Nations 2022/2023 : seconde (derrière les Pays-Bas – 16 points) avec 10 points, 3 victoires, un nul, deux défaites, 11 buts inscrits et 8 concédés…

Joueur à suivre : Kevin De Bruyne

Il est le joueur sur qui la Belgique compte le plus pour repartir avec son premier titre. Kevin De Bruyne, le métronome de Manchester City, sera la tête pensante de sa sélection. Ses passes, sa vision de jeu et sa superbe frappe, ambidextre, serviront, autant que la seule présence de Big Rom sur le front de l’attaque, d’atouts majeurs à cette escouade qui perd progressivement pieds…

« Sakkā nihon daihyō », voilà qui est dit. En Hyoojungo, est prononcé le nom de l’équipe nationale du japon. Au pays du soleil levant, des Samouraïs qui Bleus, gagneront le Qatar pour ne pas perdre de leur allure royale…

Groupe E

• Espagne
• Costa Rica
• Allemagne
• Japon

Les forces du Japon

Depuis sa première participation en 1998, le Japon n’a raté aucune Coupe du Monde. 3 huitièmes en six participations dans son bagage, le quadruple champion d’Asie jouera cette édition pour atteindre enfin ce quart de finale, voire plus, qui lui permettrait de rentrer dans une autre dimension. Réputée disciplinée, on peut compter sur la sélection nippone pour donner tout ce qu’elle a pour atteindre ses objectifs…

Tous ses adversaires n’auront pas la chance comme la Belgique en 2018, d’éviter l’humiliation. Inspiré par le modèle espagnol, son jeu sera un véritable casse-tête pour ses opposants. Un système personnifié par de petits gabarits rapides et techniques qui sauront certainement trouver le chemin des filets…

Les faiblesses du Japon

Le Japon est une grande nation de football. Elle gagnera certainement le Mondial un jour, probablement le jour où elle aura trouvé une solution à son jeu aérien.

En manque de « géants », les japonais gagnent très peu de duels dans les airs. Pour revenir au match face aux belges, les nippons étaient qualifiés pour les quarts de finale jusqu’à ce que Marouane Fellaini n’entre et ne brise leur rêve. Ont-ils appris depuis de ces erreurs ? Espérons le. La technique ne suffit pas : le physique joue aussi un grand rôle dans les grandes victoires. « Sans puissance, la maîtrise n’est rien », parodie le proverbe…

Joueur à suivre : Daichi Kamada

On aurait pu choisir Takefusa Kubo, le Messi Japonais, Takuma Asano, Junya Ito, Takumi Minamino ou Wataru Endo, mais Daichi Kamada est trop fort. Titulaire indiscutable à Francfort, le milieu offensif de 26 ans jouit d’un véritable QI Foot. Vainqueur de la Ligue Europa la saison dernière, il sera le maître à jouer de « l’orchestre » du sélectionneur Hajime Moriyasu.

Éliminée au second tour de l’Euro 2021, au premier de la Coupe du Monde 2018, l’Allemagne refuse de revivre une telle catastrophe. Malchance du tenant du titre ou pas, les Adlers veulent renouer au Qatar, avec leur véritable standing…

Groupe E

• Espagne
• Costa Rica
• Allemagne
• Japon

Les forces de l’Allemagne

Quadruple championne du monde, triple d’Europe et une fois victorieuse de la Coupe des Confédérations, faut-il encore présenter les forces de l’Allemagne ? Évidentes, il s’agira juste de faire une mise à jour des bienfaits de cette vitalité au mental d’acier.

Bref, les allemands sont costauds sur tous les compartiments. Pour les qualifications, les hommes d’Hansi Flick ont notamment inscrit 36 buts, encaissé 4 et pris 27 points, répartis en 9 victoires et une petite défaite surprise contre la Macédoine à domicile (1-2).

Les faiblesses de l’Allemagne

L’Allemagne n’est pas imbattable. Parfois, le football est aussi ce sport où à la fin c’est elle qui perd : qui marque moins que l’adversaire.

En effet, s’il fallait trouver une véritable faille à l’équipe fanion de la Deutscher Fußball-Bund, ce serait sur le plan offensif. Bien qu’elle soit très prolifique, l’attaque germanique manque de vrai buteur.

Dans les moments cruciaux, la Nationalelf aura sûrement besoin de ce renard de surface qui corrigera les moindres erreurs adverses. Excellents, Kai Havertz et Thomas Muller à l’image de Timo Werner, ne sont pas assez létaux pour jouer ce rôle que Youssoufa Moukoko commence à incarner à la perfection. À bientôt 18 ans, le natif de Yaoundé au Cameroun, pourrait bien être à ce Mondial, le Mbappé allemand…

Joueur à suivre : Jamal Musiala

Pour cette Weltmeisterschaft, Jamal Musiala sera sans aucun doute : l’attraction de sa sélection. Capable d’évoluer en milieu relayeur, offensif, latéral ou en faux numéro 9, la polyvalente pépite du Bayern Munich aura plus d’un tour dans son sac au Qatar. Technique, rapide et très intelligent, à 19 ans, sa palette est aussi riche que celle d’un vétéran qui vieillit comme du bon vin.

Au Qatar, l’Espagne ne sera pas la seule Roja. Le Costa Rica aussi sera une Sele à redouter…

Groupe E

• Espagne
• Costa Rica
• Allemagne
• Japon

Les forces du Costa Rica

Triple vainqueur de la Gold Cup, le Costa Rica est une équipe très difficile à battre. Elle encaisse et marque peu. Durant ses éliminatoires, auteure de 13 buts inscrits contre 8 concédés en 14 journées, elle a terminé quatrième du tournoi final avec un bilan très équilibré de 25 points, 7 victoires, dont 6 sur un but d’écart, 4 nuls et 3 défaites, toutes sur un but d’écart… : face au Mexique (0-1), aux États-Unis (2-1) et au Canada (1-0).

Les faiblesses du Costa Rica

Pour gagner au football, il faut marquer. À Doha pour le barrage intercontinental contre la Nouvelle Zélande, le Costa Rica a marqué un but qui a suffi pour gagner le match et rejoindre la Coupe du Monde, sans pour autant changer son statut d’équipe qui ne marque pas. En 15 rencontres, qualifications et barrages confondus, les Ticos s’en sortent avec une moyenne inférieure à un but par match : 0,93 unités.

Joueur à suivre : Keylor Navas

Si le Costa Rica prend peu de buts, c’est certainement aussi à cause de lui. Bien qu’il ne soit plus titulaire au PSG, Keylor Navas (35 ans) reste un formidable gardien.

Trois fois champion d’Europe avec le Real Madrid, Keylor Paras respire le très haut niveau. Héroïque sur la ligne de cette Tricolor historique, quart-de-finaliste du Mondial 2014, le meilleur gardien de la C1 2018 aura encore quelques parades décisives à faire sur les pelouses qatariennes.

Longtemps éternelle favorite, l’Espagne est désormais la nation qu’elle devait être. Elle a su passer d’un football passionné à une fureur rouge de vaincre. Au Qatar, la Furia Roja sera particulièrement redoutable…

Groupe E

• Espagne
• Costa Rica
• Allemagne
• Japon

Les forces de l’Espagne

Pour sa 15^e participation à une Coupe du Monde, la principale force de l’Espagne sera une fois de plus, sa capacité à imposer son jeu à ses adversaires. Bien que son effectif ne soit plus aussi brillant que celui qui a dominé le monde entre 2008 et 2012, Luis Enrique, le sélectionneur, a réussi à faire fonctionner, avec un peu plus de pragmatisme, ce système inhérent à l’ADN ibérique.

Aussi, les jeunes barcelonais, Pedri et Gavi, seront les moteurs de ce Tiki Taka dévastateur qui devrait bientôt faire de nombreux déçus. Qualifiée pour le Final Four de la Ligue des Nations, la Furia arrivera avec des certitudes au Qatar…

Les faiblesses de l’Espagne

Bien qu’aguerrie, l’Espagne pêche aussi dans certains domaines, notamment son attaque. Elle encaisse peu, mais ne marque pas beaucoup, orpheline d’un véritable avant-centre qu’Alvaro Morata ne fait pas assez.

Récoltant 19 points sur 24 possibles lors des éliminatoires, les champions du monde 2010 n’ont inscrit que 15 réalisations en 8 matches. Une défaite, un nul et 6 succès pour 3 par un seul but d’écart : en Géorgie (1-2), en Grèce (1-0) et face à la Suède (1-0).

Joueurs à suivre : Gavi et Pedri

Ils sont les nouveaux Xavi et Iniesta. Gavi et Pedri, 18 ans et 19 ans, sont désormais les poumons de la Selección. Comme au Barça, ils tourneront autour de Sergio Busquets pour lui donner plus de crédibilité, tant son niveau a chuté. Précise, rapide et technique, la paire Blaugrana utilisera sa grande vision de jeu pour déclencher les actions de leur sélection, prochainement et pour bien des années encore…

Les grands empires font de grandes nations. De football certainement, puisqu’il s’agit du sport roi. Une discipline que les Aigles de Carthage ont su servir comme présent à l’actuelle Tunisie, bien partie pour entretenir leur belle histoire au Qatar…

Groupe D

• France
• Australie
• Danemark
• Tunisie

Les forces de la Tunisie

Régulière au haut niveau, la Tunisie fait partie de ces équipes qui manquent rarement les grands rendez-vous. Pour sa sixième Coupe du Monde, elle arrivera avec un pedigree non négligeable qui devrait l’aider à atteindre les huitièmes.

Composés par des joueurs dispersés entre l’Europe, le Golfe Persique et l’Afrique, les champions d’Afrique 2004 pourront compter sur un effectif cosmopolite, faits de titulaires pour la plupart. Les tunisiens jouent en club et c’est très important lorsqu’on s’apprête à démarrer une compétition du niveau du Mondial…

Les faiblesses de la Tunisie

Bien qu’elle puisse compter sur des titulaires, la Tunisie n’a pas un effectif de grande qualité. Face au Brésil en amical, défaite 5-1, on a notamment vu les limites de ces Accipitridés qui auront comme adversaires la France et le Danemark.

Joueur à suivre : Wahbi Khazri

Sociétaire de Montpellier en Ligue 1, Wahbi Khazri est la pièce maîtresse de la sélection tunisienne. En attaque ou en meneur de jeu, le sélectionneur Jalel Kadri pourra se reposer sur son expérience, sa technique et son sens du but pour ouvrir les brèches aux Aigles de Carthage. À 31 ans, l’ancien élément de l’AS Saint-Étienne a encore beaucoup à apporter aux siens…

Du 20 Novembre au 18 Décembre 2022, le Qatar va accueillir la 22^e édition de la Coupe du Monde de football. 7 raisons de ne pas manquer cette compétition qui s’annonce magnifique…

Première Coupe du Monde dans le Golfe Persique

Au Qatar, la Coupe du Monde se jouera pour la première fois dans le monde persique, et la seconde fois en Asie. Il y a 20 ans, la Corée du Sud et le Japon devenaient les premiers organisateurs asiatique du Mondial…

Dernière Coupe du Monde à 32 pays

Qatar 2022 sera la dernière Coupe du Monde à 32 équipes. En 2026 aux États-Unis, au Canada et au Mexique, le nombre de participants évoluera à 48 sélections.

Dernière Coupe du Monde pour Messi

Icône du sport roi, Lionel Messi jouera au Qatar sa dernière Coupe du Monde. « C’est mon dernier Mondial », confiait récemment le septuple Ballon d’or aux journalistes d’ESPN, prêt à tenter son ultime chance pour décrocher ce trophée qu’il convoite depuis qu’il est devenu footballeur.

Ronaldo, pour redorer son blason

Bien qu’il soit le meilleur Quinas de tous les temps, Cristiano Ronaldo traverse une période difficile à Manchester United. Son entraîneur, Erik Ten Hag, ne compte pas sur lui et son club est disposé à le laisser partir.

En janvier CR7, ne sera certainement plus un Red Devil. À Chelsea il signera peut-être avec le statut de champion du monde. L’ambition ultime de ce joueur qui à chaque fois qu’on l’a enterré, a réussi à renaître de ses cendres. À bientôt 38 ans, El Commandante se lancera au Qatar, l’un des derniers défis de sa carrière…

Une Afrique ambitieuse

Au Qatar, l’Afrique n’arrivera plus pour figurer. Le Cameroun veut gagner la Coupe du Monde et les autres pays africains s’accordent avec cette ambition.

Le Sénégal, le Maroc, la Tunisie et le Ghana ont aussi décidé de sortir du défaitisme pour goûter aux joies de l’ambition. Mesurée ici car les sélections africaines ont largement de quoi rivaliser avec les autres nations. Uniquement emmenées par des sélectionneurs nationaux, elles ont assez de talents pour provoquer un séisme planétaire…

La France pour briser le sort… européen

Voilà 20 ans maintenant, qu’aucun champion du monde en titre, européen, n’a réussi à sortir des poules du Mondial. En 2002, 2014 et 2018, la France (1998), l’Espagne (2010) et l’Allemagne (2014), sont toutes tombées au premier tour, contrairement au Brésil (2002) qui en 2006 s’était arrêté en quart de finale, battu par la France.

Les Bleus auront donc la lourde tâche de briser ce « vieux sort » pour tenter de se succéder à eux-mêmes. Emmenés par un Karim Benzema Ballon d’or, malgré les nombreuses blessures qui touchent leur collectif, les hommes de Didier Deschamps seront très difficiles à battre…

Le Brésil veut gagner

L’histoire du football aime les multiples de 5. Les quintuples champions du monde sont désormais les bienvenus dans sa nouvelle chronique, 20 ans après. Sevré de Coupe du Monde depuis le sacre nippo-coréen, les Auriverde reviendront en Asie avec une envie décuplée de repartir avec un sixième trophée…

7 matches à ne pas manquer

Pour finir, définitivement vous plonger dans le bain de cette fête qui s’annonce grandiose au Qatar, 7 matches qu’il ne faudra pas manquer au premier tour… :

21 novembre 2022

• 17h : Sénégal – Pays-Bas (Groupe A)

25 novembre 2022

• 20h : Angleterre – États-Unis (Groupe B)

26 novembre 2022

• 20h :  Argentine – Mexique (Groupe C)

27 novembre 2022

• 14h : Espagne – Allemagne (Groupe E)

28 novembre 2022

• 20h :  Portugal – Uruguay (Groupe H)

2 décembre 2022

• 16h : Ghana – Uruguay (Groupe H)
• 20h : Cameroun – Brésil (Groupe G)

Découvrez le Calendrier de la Coupe du monde 2022 : Le programme complet de la compétition (topmercato.com)

Surnommé le « jeu le plus simple », le football brille par ses nombreuses compétitions. La plus illustre d’entre elles, la Coupe du Monde, est certainement la plus facile à cerner de toutes, tant elle est prisée par les spectateurs et téléspectateurs de la planète. Allez comprendre…

Le jeu, à la base…

Le football est un sport collectif qui se joue à 11 contre 11, avec un gardien de but et 10 joueurs de champ (défenseurs, milieux, attaquants), il se pratique sur un terrain rectangulaire recouvert de gazon. Divisé au centre par une ligne médiane qui traverse aussi un cercle – le rond central – on retrouve aux extrémités du quadrangulaire, dans les surfaces de réparation, deux cages constituées en poteaux et filets : les goals ou buts, à ne pas confondre avec les BUTS.

Le but du football c’est le BUT. Il y a but lorsque le ballon, sujet de toutes les convoitises, a entièrement dépassé la ligne de but, tracée sur la pelouse entre les deux poteaux des « cages ». L’équipe qui en marque le plus est déclarée victorieuse d’un match de 45 minutes x 2, + le temps additionnel, décompté en fonction du nombre d’arrêts de jeu qu’il y a eu durant la rencontre. Chaque mi-temps a son temps additionnel…

Au football il existe également des prolongations. En cas de match nul, lorsque les deux adversaires ont inscrit le même nombre de buts, le temps réglementaire est prolongé de 15 minutes x 2 pour départager les deux équipes. La rencontre peut même aller jusqu’aux tirs aux buts, si l’égalité persiste…

Mais qu’est-ce qu’un tir au but ? Encore appelé penalty, le tir au but est un coup de pied arrêté joué à l’intérieur de la surface de réparation, à partir d’un point dessiné sur la pelouse : le point de penalty. Le ballon est placé dessus et un joueur est désigné pour tenter, seul face au goalkeeper, de le mettre au fond en un tir. Il peut survenir durant une séance (de tirs au buts), au moins 5 par équipes, ou à la suite d’une faute survenue dans la surface de réparation.

Le football ce n’est pas la cour du roi Pétaud. Il y a des règles à respecter : des fautes à ne pas commettre pour éviter les coups-francs. Les principales :

• les joueurs de champ n’ont pas le droit de toucher le ballon avec les mains
• le gardien de but peut utiliser ses mains, uniquement dans la surface de réparation
• pour récupérer le ballon dans les pieds d’un adversaire, il faut s’arranger à le faire sans le « toucher » ou porter atteinte à son intégrité. Une récupération trop dangereuse de la balle est considérée comme une faute
• Si le ballon est poussé hors des limites du terrain par un joueur, volontairement ou involontairement : c’est une touche (remise en jeu avec les mains) contre son équipe ou un corner, s’il sort derrière le but.

Le vocabulaire de la Coupe du Monde

En dehors des règles de base du football, la Coupe du Monde est également le mode d’expression d’un vocabulaire particulier. Pendant un mois, vous entendrez régulièrement :

• La poule (ou le groupe) : Il y a 8 poules en Coupe du Monde, de A à H. Chacune d’elles est constituée de quatre pays. Chaque pays affronte les trois autres et un classement est dressé lorsqu’ils ont tous été joués. La victoire c’est 3 points, le match nul 1 et la défaite 0. Les deux premiers sont qualifiés pour la phase à élimination directe, les deux derniers éliminés…
• La phase de poule ou (le premier tour) : il s’agit de la phase durant laquelle tous les matches de toutes les poules se disputent pour déterminer les qualifiés pour les huitièmes de finale.
• la phase à élimination directe : elle est formée par les matches à élimination à directe, ou matches uniques, eux-mêmes répartis en huitièmes (8 matches), quart (4 matches), demies (2 matches) et les finales : la petite, opposant les demi-finalistes battus, et la GRANDE, mettant aux prises leurs vainqueurs pour désigner le CHAMPION DU MONDE…

La Coupe du Monde 2022, les enjeux

Le Qatar sera le premier pays du Golfe Persique à organiser la Coupe du Monde. Puissance montante, la nation Bordeaux marquera ainsi son territoire au nez et à la barbe de son rival saoudien, numéro un du football dans ladite région.

En d’autres mots, l’Arabie Saoudite aura à cœur de briller chez son frère. Elle intégrera ce panel d’aspirants qui, de la France au Cameroun en passant par le Portugal, l’Allemagne, le Brésil et l’Argentine, arriveront à Doha avec la ferme intention de repartir avec le trophée.

Il faut croire que le technicien Hervé Renard a envie de permettre aux Faucons Verts de figurer au moins parmi les 8 meilleures sélections du monde, au même titre que son collègue et compatriote Didier Deschamps, déterminé à briser enfin le signe indien du tenant du titre européen, incapable de traverser le premier tour.

Emmenés par le Ballon d’or Karim Benzema et Kylian Mbappé, les Bleus seront attendus au tournant par un Samuel Eto’o, président ambitieux de la Fédération Camerounaise de Football, un Cristiano Ronaldo revanchard, une Allemagne visant les cinq étoiles du Brésil et un Brésil qui aura pour seule ambition de changer les rêves de Lionel Messi en cauchemar. Rois du sport roi par excellence, les Auriverde veulent leur sixième Mundial.

Bref, accrochez-vous ! La 33^e Coupe du Monde de football ne sera pas à rater. Dernière édition à 32 équipes, elle marque la fin d’une brillante ère : compétitivité relevée que le prochain Mondial à 48 viendra considérablement diluer. Ceci dit, redécouvrez en détail, les derniers des Mohicans de la plus grande fête du soccer à travers la série d’articles Qatar City, qui lui est consacré : Qatar City Archives – Fofoot – Fofoot (mondoblog.org)

Le Danemark dans une compétition, ne passe jamais inaperçu. Au Qatar, les Dynamites atterriront encore, avec l’envie de tout détoner…

Groupe D

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• Australie
• Danemark
• Tunisie

Les forces du Danemark

Championne d’Europe en 1992 et victorieuse de la Coupe des Confédérations en 1995, l’équipe nationale du Danemark est une sélection plus qu’intrigante. Avec seulement 5 participations à la Coupe du Monde et 9 à l’Euro, elle a réussi à se tailler un buste d’empereur.

Lors du dernier Championnat d’Europe, bien que traumatisée par les déboires de leur meneur de jeu Christian Eriksen, les danois sont notamment parvenus à se hisser en demi-finales. L’expression d’un mental de Vikings qui pourra compter sur un collectif équilibré, porté par un jeu aussi efficace que lumineux. Premiers de leur poule lors des éliminatoires, leur bilan est de 9 victoires, une défaite, 30 buts marqués et 3 encaissés…

Les faiblesses du Danemark

Malgré la qualité de son effectif, le Danemark ne se rendra pas au Qatar le torse bombé. Les Rød-Hvide partent malheureusement avec un Kasper Schmeichel en méforme. Très critiqué en France, l’actuel portier de l’OGC Nice inquiète. Le niveau du fils de la légende Peter Schmeichel est très loin de celui affiché à Leicester City. On parle même déjà d’un retour chez les Foxes, c’est dire…

Joueur à suivre : Christian Eriksen

Sa sortie critique de l’Euro 2021 avait ému le monde entier. Très peu le voyait revenir sur les terrains, mais il l’a fait. Christian Eriksen est de retour, avec un pacemaker, parmi nous et c’est Manchester United qui profite de sa technique et de sa magnifique vision de jeu. Excellent métronome, l’ancien milieu axial de l’Ajax Amsterdam et de Tottenham, sera le phare de sa nation à la prochaine Coupe du Monde…

Bien que le rugby domine les débats, le football occupe une place prépondérante dans l’univers du sport australien. À l’image des Wallabies, les Socceroos restent de redoutables adversaires.

Groupe D

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• Australie
• Danemark
• Tunisie

Les forces de l’Australie

L’Australie participera à sa sixième Coupe du Monde au Qatar, après celles de 1974, 2006, 2010, 2014 et 2018. Passée de la Confédération Océanienne de football à la Confédération Asiatique, elle arrivera avec dans ses mains, 5 trophées internationaux, 4 Coupes d’Océanie des Nations et une d’Asie, pour faire mieux qu’il y a 16 ans en Allemagne. À savoir : atteindre les huitièmes de finale et les dépasser…

Aussi, comme ce fût le cas ou vraiment presque avec des immenses joueurs tels que Mark Viduka, Harry Kewell ou encore Tim Cahill, l’Australia National Football Team pourra compter sur une attaque efficace. Lors des éliminatoires, en 20 matches, les barrages face aux Émirats Arabes Unis et au Pérou comptabilisés, les hommes de Graham Arnold ont inscrit 45 buts, contre 12 encaissés.

Les faiblesses de l’Australie

Passée par un trou de souris pour rejoindre la CdM, l’Australie n’est plus ce qu’elle était. La qualité de son équipe a largement diminué depuis le temps.

Finissant troisièmes du groupe B lors du dernier tour des qualifications, avec 15 points, soit juste un de plus qu’Oman, le pays d’Aaron Mooy a frôlé la catastrophe. Malgré sa bonne volonté, à cause du niveau moyen de son effectif et vu les difficultés qu’il a eues devant des sélections telles que le Japon et l’Arabie Saoudite, le finaliste de la Coupe des Confédérations 1997 aura du mal à traverser les poules…

Joueur à suivre : Ajdin Hrustic

Né à Melbourne le 5 Juillet 1996, Ajdin Hrustic, gaucher, est le numéro 10 des Socceroos. Capable d’évoluer en meneur de jeu, en relayeur ou sur le côté, il est ce milieu polyvalent d’un mètre 83 qui apportera de la variété à ses coéquipiers. Vainqueur de la Ligue Europa avec Francfort, il a une bonne expérience du haut niveau…