Roma : jamais deux sans trois
La Roma a récemment officialisé son partenariat avec Adidas, son nouvel équipementier. De New Balance elle passe aux trois bandes pour une saison au bout de laquelle elle jouera peut-être une troisième finale européenne. Un signe ?
Mourinho, le spécialiste de l’Europe
La capacité de José Mourinho à partir de rien pour faire du grandiose se vérifie encore à l’ASR. Avant lui La Lupa n’avait joué que deux finales en Coupe d’Europe, la Ligue des Champions en 1984 et la Coupe de l’UEFA en 1991, avec lui la Roma est sur le point de jouer sa troisième finale européenne en trois ans.
En 2022 il a offert aux Romains leur premier titre continental, la Conference League, la Coupe de la ville des foires étant non officielle, et en 2023 il les a ramené en finale de la Ligue Europa, perdue aux tirs aux buts face à la meilleure équipe de l’histoire de cette compétition : le FC Séville. Une performance d’autant plus remarquable qu’elle se soit soldée à l’issue d’un mercato bouclé à 7 millions d’Euros.
Défaite interdite
En outre, cette année encore le Stade Olympique de Rome fera le plein à chaque match pour venir voir les miracles du Special One. Il a formé une équipe de Gladiateurs qui ne perd que lorsque c’est la seule chose à faire. Sur le terrain les Loups se battent jusqu’au bout pour repartir avec la victoire, qu’elle leur tende les bras ou pas.
C’est la nouvelle ADN du club, insufflée par le technicien passé par le Benfica, le FC Porto, Chelsea, l’Inter Milan, le Real Madrid, Manchester United et Tottenham. Roger Ibanez, l’ancien défenseur central Brésilien des Giallorossi, aujourd’hui à Al Ahli en Arabie Saoudite, vous explique tout :
« C’est sensationnel de travailler avec lui. C’est drôle, parce qu’il est un bipolaire né. Un jour il rit avec vous et le lendemain, vous ne pouvez même pas lui dire bonjour. Si nous gagnons deux matches consécutifs, il nous fait des câlins tout le temps ».
La Ligue des Champions en ligne de mire
Cependant, le nonuple lauréat de la Coupe d’Italie aura besoin d’un meilleur effectif pour la saison qui débute. Mancini, Cristante, Pellegrini et Bove ont bien évolué. Smalling apportera de l’expérience, sans Nemanja Matic, parti à Rennes. Dybala s’est bien intégré mais ça ne suffit pas. Beaucoup trop d’erreurs individuelles ont fauché le parcours des triples vainqueurs de la Serie A. Les signatures de Paredes, Renato Sanches, Kristensen, Ndicka et Aouar faciliteront certainement la rotation de ce collectif qui aura besoin de souffler pour briller.
Pour la seconde année de suite, la Roma a fini sixième avec exactement le même bilan : 63 points, 18 victoires, 9 nuls et 11 défaites. Jamais deux sans trois ? On n’espère pas, le but étant bien évidemment de revenir en Ligue des Champions.
Par l’Europe ou le Calcio, La Magica devra tout faire pour aller en C1. Même si les supporters voudront à tout prix un titre, une quatrième position au minimum, à défaut d’une victoire en Europa League, sera la seule terminaison envisageable par Mourinho et le club de la Ville Éternelle.
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