Euro 2020 : Quand l’arbitrage détruit le jeu

Article : Euro 2020 : Quand l’arbitrage détruit le jeu
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27 juin 2021

Euro 2020 : Quand l’arbitrage détruit le jeu

L’Euro 2020 tient toutes ses promesses. On assiste à des rencontres de très haut niveau. Notamment dans le groupe F, où on a vu le Portugal et la France, sur la plus belle opposition de cette compétition, clôturer la phase de poule sur un classique… Un grand match entaché d’erreurs d’arbitrage.

M. Lahoz à l’envers

La France et le Portugal se sont encore affrontés à l’Euro. Après la victoire des Quinas au Stade de France lors du dernier Championnat d’Europe, les deux sélections se sont frottées d’entrée dans ce groupe de la mort. Un spectacle technico-tactique qui s’est soldé sur un 2-2 logique.

Un résultat cependant biaisé par la principale erreur d’arbitrage de ce sommet : le penalty de la France. Si les deux penaltys de Penaldo ne souffrent d’aucune contestation, celui transformé par Benzema est une grossière erreur de M. Antonio Mateu Lahoz. Semedo ne fait clairement pas faute sur Mbappé. Le joueur du PSG profite juste du geste aussi léger que maladroit du défenseur Portugais.

Derrière, l’arbitre espagnol est obligé d’équilibrer les débats pour ne pas détruire le moral d’un Portugal dominateur à cet instant. Pour redonner de l’allant à une de ces rencontres pour lesquelles on regarde l’Euro, il est obligé d’enchaîner les bourdes. Il ne donne notamment que le jaune à Kimpembe sur son tacle par derrière au niveau des genoux de Ronaldo, les deux pieds décollés du sol. Et il oublie de siffler penalty, après la faute de Bruno Fernandes sur Kingsley Koman.

Changement de statut

Bruno Fernandes, parlons-en justement. Puisqu’on parle de penalty, l’évocation de ce spécialiste de l’exercice tombe à pic. Son Euro calamiteux jusqu’ici, le milieu de terrain semble de retour sur terre après sa saison à Manchester. Sous un autre maillot rouge, le meneur de jeu découvre une autre réalité. À savoir celle d’une équipe qui n’a pas forcément les coups de sifflet en sa faveur.

En effet, contrairement à Man U où les fautes et les coups de pieds de surface abondent dans leur sens, au Portugal c’est quasiment le contraire. Les champions d’Europe 2016 viennent d’entrer dans le gotha des grandes nations du sport roi et sont encore obligés de se plier devant l’influence de leurs aînées. Ici on ne joue plus avec assurance mais avec prudence. L’humilité devient vite une obligation dans l’ombre de ces géants de la planète foot.

Ceci dit, au lieu de jouer petits bras comme il a l’habitude de le faire, Bruno Fernandes devrait se retrousser les manches. Au combat il doit rapidement aller s’il ne veut pas que Renato Sanches lui prenne définitivement sa place. Vu l’Euro que Pogba fait, son trône au club de la Reine semble fortement menacé…

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