Mourinho contre les médias : une guerre qui va au-delà du football.

Article : Mourinho contre les médias : une guerre qui va au-delà du football.
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22 avril 2021

Mourinho contre les médias : une guerre qui va au-delà du football.

Ils l’ont tant souhaité, ils l’ont eu. Mourinho a été viré de Tottenham mais ils ne le lâchent pas. Ils sont passés à l’étape suivante : détruire l’image du Special One en le faisant passer pour un homme cupide. Le but : l’empêcher de revenir. La preuve que ce n’est pas l’acteur du football qu’ils visent mais la personne.

Sans scrupules

Après son limogeage, Mourinho, père de famille, n’a même plus droit à la paix. Ces caméras qui ont évité Pochettino après son licenciement chez les Spurs, le suivent comme une vache à lait pour pouvoir retourner la moindre de ses phrases contre lui. Mais, il ne parlera pas. Il restera stoïque devant cette déferlante de désinformation qui vit pour le changer en destructeur avide d’argent.

Lire aussi : Twitter se paye José Mourinho après son licenciement (90min.com)

Nombre d’articles sur la toile tournent autour des indemnités touchés par José après ses évictions. Foot Mercato a écrit « Josée Mourinho, la descente aux enfers qui rapporte gros » quand Sport parle avec classe, d’« un génie des finances, néant sur le terrain ». Parce qu’en plus de se faire insulter du matin au soir, le Portugais ne doit pas être indemnisé après avoir été viré.

La loi du travail

Vous aurez donc noté toute l’élégance de ces défenseurs de la justice. Avec le CV que Mourinho a, ils aimeraient qu’on le paie comme un technicien de surface. Sauf que le génie ne se laisse pas faire et c’est bien là le problème. Il sait ce qu’il vaut et le fait savoir à celui qui le veut. Tant pis pour les haters, comme on dit.

Ils le descendent, le traite de technicien « has been » mais reste bouche bée devant les résultats de Carlo Ancelotti. L’actuel manager d’Everton, venu pour faire franchir un palier à une équipe qui a un effectif de haut niveau, échoue sans que personne n’en parle. 8e au classement, viré au Real Madrid, au Bayern Munich et à Naples, il est derrière Mourinho mais c’est le lusophone qui est dépassé. Bilan d’Ancelotti à Everton : 28 victoires, 13 nuls, 19 défaites…

Chasse à l’homme

Une analyse partiale qui démontre bien que Mourinho n’aura jamais de répit avec ces gens. Ils le pourchassent, le lynchent et brandissent le football comme prétexte. Une abjection, l’attitude d’un monde qui s’oppose à un manager qui demande juste à ses joueurs de respecter les fans en jouant : de refuser la Super League.

Depuis longtemps cet homme incarne ce football en danger. Ce sport miné par les superstars qui a vu cet esprit de Super League le diviser. Les médias ont passé leur temps à défendre les stars becs et ongles. Ils ont assimilé Mourinho à l’entraîneur qui ne sait pas se comporter avec les stars. Et patatras le pire est arrivé. Venu montrer que José avait raison.

Fanatisme

« The fans are not stupid » disaient-ils lors de son dernier passage à Chelsea. Aujourd’hui on voit le résultat. On a vu les fans des Blues sauver le football européen d’une stupidité qui fera date.

Une sortie qui en cache une autre. Celle d’un supporter de Manchester United qui écrivait naguère à Old Trafford sur une pancarte : « José is a winner, Woodward is a looser ». Le vice-président de Manchester United, membre fondateur de la Super League, a démissionné après le fiasco de son projet.

En outre ils veulent détruire l’image de Mourinho pour ne pas dire que le double champion d’Europe est le premier à s’opposer à ce projet. La preuve ? Il a été viré le lendemain de l’annonce de sa naissance. Un acte qui est loin d’être anodin.

Billetterie

Une crise qui a juste montré que ces supporters qu’on a voulu faire passer pour des racistes et des délinquants. Que les médias ont tenté de remplacer en vain par des téléspectateurs en profitant de la crise sanitaire, sont les véritables garants du sport roi.

C’étaient eux les perdants de cette super mascarade. Pas les stars, pas les clubs et encore moins les médias, leurs journalistes et leurs droits télés faramineux : eux les fans. Ils ont contrecarré les plans de ces diffuseurs qui étaient prêts à leur voler leur couronne. Un jour viendra où les gens éteindront leurs téléviseurs pour aller au stade… si vous n’arrêtez pas de faire dans la discrimination mécanique.

N’oubliez jamais que Mussolini était journaliste avant de créer le fascisme et de déclencher la Première Guerre Mondiale. La Super League était un avertissement. La preuve que Mourinho est le moins cupide de ce sport d’enfants gâtés, abusivement appelé football moderne.

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