PSG – Bayern : Les erreurs des Bavarois

Article : PSG – Bayern : Les erreurs des Bavarois
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14 avril 2021

PSG – Bayern : Les erreurs des Bavarois

Le Bayern Munich ne se succédera pas à lui-même en Ligue des Champions. Battus à l’aller 2-3 et vainqueurs au retour 0-1, les Bavarois ont été sortis par un solide PSG aux portes des demi-finales. La faute à de graves erreurs, venues s’ajouter aux nombreuses blessures qui ont minées le collectif d’Hansi Flick.

Trop de suffisance

Avant d’affronter le PSG, le Bayern était trop confiant. Certains de leur supériorité, ses éléments ont entamé le match aller avec un excès de décontraction. Une placidité illustrée par l’arrêt manqué sur le premier but de Mbappé à l’aller. Le portier allemand pense tellement à se projeter vers l’avant qu’il oublie le plus important pour un gardien de but : arrêter des ballons.

Non pas pour dire que Beckeneuer est la seule cause de l’élimination du Bayern. Mais pour rappeler que sa bourde n’est que le symbole d’une équipe qui regarde trop ses adversaires de haut pour les affronter. En Bundesliga comme en Coupes d’Europe, les Bavarois ont fait de ces mauvais débuts une mauvaise habitude. Dans un sport où l’humilité règne, ils n’ont pas fait honneur au légendaire professionnalisme allemand.

Leroy Sané

On perd en équipe, on gagne en équipe mais Leroy Sané est allé trop loin. Son talent indéniable, on s’attendait à mieux. Les clefs de la qualification du Bayern étaient entre ses pieds et il les a perdues. Un peu d’altruisme de sa part aurait pourtant suffi. S’il avait servi Muller à la 26e ou Choupo-Moting à la 45e + 1, le sourire aurait changé de camp. Il a perdu, il a appris, il va comprendre… on espère.

Les choix d’Hansi Flick…

Le Bayern ne peut pas gagner à tous les coups. Se faire éliminer de la Ligue des Champions est quasiment une évidence, même pour le sextuple champion d’Europe. Toutefois, il faut sortir en étant sûr que le nécessaire a été fait, ce qui n’a pas été le cas pour Hans Dieter Flick.

Le technicien allemand au match retour, dans sa volonté de vite marquer ce second but salvateur, a fait des choix discutables. Il aurait probablement dû garder Alphonso Davies sur le terrain au lieu de lancer l’inexpérimenté Jamal Musiala. Le latéral gauche canadien peut être mauvais en 89 minutes et vous changer un match à la 90e sur une accélération.

Une dernière prise de vitesse qui à l’instar de ce doublé revanchard de Choupo Moting, n’arrivera pas. Sorti à la 85e minute, l’attaquant camerounais n’éliminera pas son ancien club comme prévu. Son entraîneur n’a pas cru à la petite histoire et c’est dommage. Dans le sport roi, elle a pourtant toujours fait la différence…

Des déclarations tapageuses

« Trop parler c’est maladie », dit un proverbe africain. Les Bavarois ont trop parlé avant la deuxième manche de leur face à face avec le PSG, et ils sont tombés gravement malades. Devant des Parisiens concentrés, ils ont réappris l’humilité. Kimmich et Muller en ont la certitude maintenant : un match se gagne sur le terrain, pas en conférence de presse.

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