Bayern Munich : Une victoire Allemande

Article : Bayern Munich : Une victoire Allemande
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25 août 2020

Bayern Munich : Une victoire Allemande

La 65e édition de la Ligue des Champions est maintenant terminée. Clôturée sur une victoire du Bayern de Munich devant le Paris Saint-Germain (1-0). Un succès cartésien, issue d’une impressionnante domination Allemande.

Les entraîneurs

Les Roten succèdent ainsi aux Reds. Des Germaniques héritiers d’autres Germaniques et victorieux de Germanois dans un match opposant deux managers Allemands. Aux dépens de Thomas Tuchel, Hans-Dieter Flick derrière Jürgen Klopp, devient le 6e technicien du pays de Goethe à remporter une C1. Le deuxième en deux ans, vitrine d’un soccer qui semble renouer avec son illustre passé.

Les joueurs

En battant les Parisiens, les Munichois ont remis au gout du jour la fameuse citation de Gary Lineker : « Le football est un sport simple : 22 hommes courent après un ballon pendant 90 minutes et à la fin, les Allemands gagnent ».

Un adage mythique, une légende vérifiée aussi bien chez les vainqueurs que chez les vaincus. Choupo-Moting le Germano-camerounais, étant en quart, la cause principale de l’arrivée historique des Bleus en finale. A l’image de Neuer, Müller et autres Kimmich, le seul attaquant du PSG à avoir inscrit un but lors de ce Final 8, n’est qu’une preuve de plus de la surpuissance allemande dans cette compétition.

L’identité

Le football n’est pas une question d’argent. Si le PSG et Man City sont tant critiqués par leurs paires c’est pour la façon d’utiliser leur fortune. « Galactiques » est une expression propre au Real Madrid, pas un néologisme Qatari. La chasse aux meilleurs est l’apanage de toutes les équipes. La différence entre les grandes et les petites se trouvant dans la volonté des grandes, de bâtir un collectif.

Une équipe c’est un esprit, une identité. Pas un cocktail de remarquables individualités. Paris a de meilleurs joueurs que le Bayern, peut-être. Mais le Bayern a une meilleure équipe que Paris. Un collectif porté par une histoire. Une fierté entretenue par des anciens aux manœuvres. Des gloires qui contrairement à celles de Paris, n’ont pas été appelées pour applaudir, soutenir, supporter : venir voir comment ils se sont bien débrouillés sans elles.

Les médias

En pensant les aider, les médias ont participé à la défaite du club de leur capitale. En surestimant leur équipe, en essayant d’effacer l’histoire du Bayern pour faire de leurs stars des favoris, ils les ont détruits. De la même façon qu’il n’y aura jamais photo entre Lyon et l’Ajax, le football Français et Allemand, il n’y a jamais eu photo entre Munich et Paris.

Nombre de médias Hexagonaux ont oublié que les plus grandes victoires de leur pays, se sont construites à l’opposé de leurs commentaires. Dans l’humilité : le respect de l’adversité. Le rôle d’un média étant de présenter la vérité sous tous ses angles.

« Historixes »

Cette sincérité aurait permis aux Parisiens de combler leur vide, au lieu de bomber leur torse. De sortir tête baissée comme Kylian Mbappé : une personne qui a trop parlé. « Paris c’est pas Gijon », le Bayern c’est pas l’Atalanta et Leipzig. C’est 11 victoires en 11 matches pour 43 buts inscrits et un triplé au final. Le second d’une tradition placée sous le sceau d’une nation, quadruple championne du monde et triple championne d’Europe.

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