Lionel Messi et le stade de la «loose»

Article : Lionel Messi et le stade de la «loose»
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16 août 2020

Lionel Messi et le stade de la «loose»

Le Stade de la Luz a été témoin ce 14 Août 2020, d’une scène inimaginable. Un scénario que même le plus téméraire des fans du Bayern n’aurait pas pu prévoir. Une victoire 8-2 de son équipe sur celle du recordman des Ballons D’or. Une défaite de Barcelone qui remet une fois encore en cause le rôle de Léo Messi chez les Blaugrana.

Un leader technique, pas mental

Sur le plan statistique, Lionel Messi est un joueur irréprochable. 634 buts, 256 passes décisives en 16 saisons et 731 matches joués, l’Argentin est clairement l’un des meilleurs joueurs de l’histoire du Barça. Certains diront même de tous les temps : une erreur, ils commettront.

Léo a peut-être une excellente moyenne, mais il a encore beaucoup à apprendre. Et sa prestation face au Bayern le prouve. Un joueur ce n’est pas que le talent. C’est surtout l’esprit et Messi n’a pas de mental. Dès que c’est difficile, il s’éclipse. Il n’est nullement du genre à porter ses équipes. C’est un « bébé » ! Il est porté par ses équipes. Si elles sont bonnes, il sera bon. Si elles ne le sont pas, il ne le sera pas…

Une décision ferme à prendre

Raison pour laquelle, il ne mérite pas de porter un brassard. De diriger un navire comme il le fait si piètrement avec « ses sélections ». Il a besoin de dirigeants fermes, capables de le remettre à sa place. D’une présidence prête à prendre un entraîneur digne de ce nom. Un homme qui comme Luis Aragones devant l’emblématique Raúl, soit en mesure de l’écarter.*

Game Over

La raclée Bavaroise consommée, Gerard Piqué déclarait :

« Personne n’est indispensable. Il faut faire venir du sang neuf pour changer cette dynamique, et s’il le faut, je serai le premier à m’en aller. (…) Là oui, on a touché le fond. Ce n’est pas la première, ni la deuxième, ni la troisième fois. On n’est pas sur le bon chemin. Les entraîneurs et les joueurs se succèdent, mais cela fait plusieurs années que l’on n’est plus capable d’être compétitif sur le plan européen. On doit tous réfléchir en interne et décider de ce qui est le meilleur pour le club, pour le Barça. »

Des dires qui prouvent bien que des têtes doivent tomber. Notamment sur le terrain, quand on sait qu’un capitaine coule avec son bateau. Le principal visé de cette déclaration est donc un footballeur de 33 ans qui a fait son temps – qu’il faudra remplacer un jour. Pour le bien de l’équipe, Messi et sa génération devraient partir. Laisser l’occasion à Xavi de « réparer » l’âme du FC Barcelone…

*Arrivé en équipe d’Espagne en 2004, Luis Aragonés décide de se priver de Raúl pour les éliminatoires de l’Euro 2008. Un choix payant, qui lui permettra de remporter cette Coupe d’Europe. Et de déclencher la grande domination espagnole qui s’étendra jusqu’en 2012.

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