Arbitrage : Man vs Machine

Article : Arbitrage : Man vs Machine
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7 janvier 2020

Arbitrage : Man vs Machine

Les révolutions technologiques ont toujours été à l’origine de nombreuses disputes. Des questions à choix multiples qui n’ont fait que déboucher sur deux réponses : « non, elle ne volera pas la place de l’homme » et son contraire. Le reproche qui semble véritablement être fait à l’assistance vidéo désormais. Cet outil devenu l’ennemi d’un ami qu’il était censé soutenir.

Tuée par le ridicule

La VAR est-elle hors-jeu ? Peut-on se demander aujourd’hui qu’elle est en activité. Dans ce sport conservateur, elle se fait difficilement une place. On lui reproche de ralentir le jeu, de le dénaturer, et pourtant elle ne fait que montrer du doigt ses incohérences. Trahir l’incapacité de certains officiels (voire plus).

https://twitter.com/ActuFoot_/status/1208803358729003008

Lorsqu’on voit la faute de Gazzaniga sur Marcos Alonso durant le derby Tottenham – Chelsea. Qu’on se penche sur la main de Smalling dans la surface lors de la réception du Torino par la Roma ce dimanche 05 Janvier 2020. Quand on réalise qu’il a smashé le ballon devant l’arbitre et que ce dernier est allé regarder la VAR, on cogite. On se dit : soit il ne voit pas bien. Soit ils le font exprès pour décrédibiliser la VAR. Le but  étant qu’on l’éradique purement et simplement.

Le doute sur le bénéfice                  

Pourtant le mode AV ne fait que démontrer que le football n’est pas si simple que ça. Et que sa probité varierait en fonction des équipes. Il y a eu tellement de méprises sur les pelouses que si certains trouvent le moyen de penser qu’il faut enlever la VAR, c’est qu’il y a plus qu’un problème dans ce sport. On refuse le hors-jeu au millimètre mais si le ballon frôle un joueur avant de sortir, on siffle une touche, un corner contre lui. Et que dire des cheveux qui marquent des buts ?

https://twitter.com/RMCsport/status/1212355852750983169

Un double boulot

L’objectif de la VAR n’est pas de déshumaniser le football. Elle lui donne juste un second souffle. Une adaptation primordiale à l’actualité qui prouve bien que si les journalistes ne faisaient pas du post-arbitrage, on n’en serait pas là.

Les médias sont les principaux utilisateurs de la vidéo. Ce sont eux qui transmettent, retransmettent et analysent chaque action au millimètre pour faire éclater la vérité. Donc même si on enlevait la VAR, elle resterait dans les téléphones, les tablettes, les ordinateurs, les télévisions et tous les autres appareils dotés d’une caméra. L’être humain y compris ! En outre, la dissoudre reviendrait à éteindre les écrans. Ce qui est impossible dans ce monde hyper connecté.

One way !

Les arbitres n’ont de ce fait plus d‘autres choix que de devenir des consultants et de faire leur travail. De s’améliorer en acceptant l’aide de leurs collègues assis autour d’une table à suivre les matches. Car ce qui est certain, c’est que la VAR ne prendra pas la place des hommes en noir. Elle augmentera leur nombre…

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