Unai Emery : et un de plus…

Article : Unai Emery : et un de plus…
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30 novembre 2019

Unai Emery : et un de plus…

Après seulement 18 mois à la tête d’Arsenal, Unaï Emery a été saqué. En difficulté en championnat, premier de sa poule en Ligue Europa, le technicien espagnol n’a pas survécu à la défaite à domicile face à Francfort 1-2. Un but d’Aubameyang, un doublé du japonais Kamada qui annule le rêve de l’ancien coach parisien de ramener les Gunners en Ligue des Champions. Et pose une fois de plus le problème de la responsabilité de l’entraîneur dans les échecs d’une équipe.

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Emery out !

En effet Unai Emery est le principal coupable des mauvais résultats de son club. Vainqueur de 3 Ligues Europa, le natif de Fontarrabie est malheureusement entré dans le cercle de ces tacticiens qui pensent comme des journalistes. Ces analystes qui induisent leur public en erreur en insinuant que le football se réduit à l’offensive. Il a mis 80 millions d’euros sur Pépé, un joueur dont il n’avait pas besoin, et il a délaissé l’aspect qui fait le plus défaut aux Canonniers depuis des années maintenant : la défense. Il paie désormais le prix fort…

Aubameyang, Lacazette, Özil… Arsenal n’avait pas besoin d’un autre attaquant. Les Londoniens ont tout ce qu’il faut dans ce secteur. Le jeune Martinelli aurait suffi à lui seul. Surtout qu’avec Saka, Willock et Nelson, il y a de quoi tourner sans trembler. Ces gamins du centre de formation suffisent largement pour penser à étoffer le secteur défensif des Rouges et Blancs.

Mustafi, David Luiz et Socratis : c’est pas l’assurance tout risque. Arsenal avait besoin d’un jeune et bon défenseur central après la prometteuse saison passée et la finale perdue d’Europa League. Nathan Aké de Bournemouth par exemple, aurait été un transfert idéal. Tout comme Zagadou de Dortmund. 80 millions d’euros auraient suffi pour ces deux joueurs…

Joueur-président

Cependant, le football est devenu ce qu’il est devenu. On a donné plus de 20 ans à Wenger, et en un an et demi sa succession est déjà remise en cause. C’est le foot d’aujourd’hui : le sport de l’impatience. On cherche vite un bouc-émissaire de l’échec et puis on le met à la porte. Il est temps de mettre aussi les dirigeants et les joueurs devant leurs responsabilités. Jusqu’à quand on va virer les entraîneurs pour faire plaisir aux joueurs et dédouaner les présidents ?

Un coach ne peut pas devenir mauvais du jour au lendemain. Il faut que les instances du football se penchent sur ce cas. La solution idoine serait certainement qu’un entraineur finisse la saison qu’il a commencée. Tant que les joueurs sauront qu’ils sont capables de faire virer leur manager à leur guise, ils resteront les plus forts. Et le football finira par en pâtir.

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