Adidas rapproche Mourinho du Bayern

Article : Adidas rapproche Mourinho du Bayern
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17 novembre 2019

Adidas rapproche Mourinho du Bayern

Arsène Wenger officiellement recalé, Hans-Dieter Flick sera là jusqu’à Noël. L’information est claire nette et d’Uli Hoeness. Big Flow Uli confirme l’intérim de l’ancien entraineur adjoint de Niko Kovac. Le croate avait été viré après une cinglante défaite 5-1 face au club qui l’a révélé : l’Eintracht Frankfurt. Il y avait alors remporté la Coupe d’Allemagne en 2018 avant de rejoindre les Roten. Géant Bavarois sous les ordres duquel il a soulevé une autre Coupe d’Allemagne et la Bundesliga en 2019. Il part donc le palmarès étoffé, rallié dans la foulée par celui qui l’a évincé. Lequel sera remplacé à son tour par son ami et ancien PDG d’Adidas AG : Herbert Hainer. Au grand bonheur de José Mourinho ?

L’homme qu’il faut

L’arrivée du natif Dingolfing à la tête du Bayern est tout sauf un hasard. L’ancien footballeur professionnel. Ce buteur du FC Dingolfing capable de claquer 7 buts en un match. De se montrer furieux derrière face à l’arbitre pour un pénalty sifflé contre son équipe – qui mène 8-0. Cet homme entré à Adidas comme chef de vente en 1987 pour finir patron. Ce Bavarois devenu membre du conseil de surveillance du Bayern, ne fait qu’occuper la place qui lui sied. Promotion qui incarne bien l’impact de la griffe aux trois bandes dans la gestion du plus grand des clubs allemands.

En effet, 10% des parts du club de la Bavière sont détenus par la firme créée par les frères Dassler. L’équipe allemande ne fait donc que finalement revêtir le maillot de celui qui l’a toujours habillé. Une sorte de nounou devenue gouvernante d’une maison qui sait se tenir. Une institution qui ne fait qu’un avec l’esprit qui l’habite. Tout ou rien, ou le slogan faisant de la victoire la seule issue possible à l’avenir du FCB.

All or nothing

Le Bayern ne perd pas 5-1 : un point c’est tout. Pep Guardiola peut vous le confirmer : l’excellence allemande ne tolère pas une défaite par 4 buts d’écart. Et pour que ça n’arrive plus, comment ne pas évoquer le nom de Mourinho.

Certes Hainer a évoqué un éventuel retour de l’actuel manager de Manchester City :

« Le conseil d’administration s’occupe maintenant de la question et va essayer de trouver le meilleur entraîneur pour le FC Bayern au meilleur de ses connaissances et de sa foi. Quand je dis le meilleur, d’un côté, cela signifie qui nous voulons avoir, de l’autre cela doit aussi être disponible. Pep Guardiola est un grand entraîneur, mais il a un contrat avec Manchester City. Maintenant, je dirais : attendons que le conseil d’administration s’approche de nous. Ensuite, nous examinerons toutes les solutions de rechange. Mais en principe, nous voulons avoir le meilleur entraîneur au Bayern Munich »

Toutefois, le portugais incarne la solidité : l’esprit de la gagne. Le double champion d’Europe a tout de la personne idéale pour ramener rapidement le Bayern sur le toit du Vieux Continent. Et ce n’est pas la légende des quintuples champions d’Europe, Bastian Schweinsteiger, qui le niera :

«  Je peux imaginer Mourinho en Allemagne. Je me souviens qu’il m’a toujours posé des questions sur le Bayern et la Bundesliga. Lors de nos matches à l’extérieur, il y avait toujours la Bundesliga à la télévision. Il connaissait vraiment tous les joueurs, même les moins connus. Il apprenait aussi l’allemand. Il n’a pas travaillé en Bundesliga, alors j’imagine bien qu’il serait tenté par une expérience là-bas »

The right man at the right place

Aussi, pour l’aider à mener à bien sa mission, les cartes semblent se poser délicatement. Les aventures d’Uli s’achèvent pour laisser la place à un profil présidentiel plutôt diplomatique. Un homme moins charismatique tout aussi passionné et très ambitieux cependant. Histoire de ne pas voir deux grandes gueules manger dans le même plat. Mais de rapprocher deux personnes parties de loin pour arriver aux sommets. L’un ayant fait de l’autre l’une des figures emblématiques de la marque qu’il a dirigée de 2001 à 2016.

En effet, depuis la finale de la Ligue des champions 2010. A la suite de son succès Interiste à Bernabeu sur le Bayern 2-0, Mourinho a investi le tapis rouge des personnalités sponsorisées par Adidas. Une signature qui a certainement joué un grand rôle dans les futurs choix du Special One. Etant donné que toutes les équipes qu’il a managées après son sacre à Madrid étaient aussi sponsorisées par l’équipementier allemand : le Real Madrid, Chelsea et Manchester United.

Et quand on sait qu’Arsenal le veut. Que sa présence dans la liste des potentiels repreneurs de la Casa Blanca est liée à sa proximité avec la marque allemande, on peut très vite s’imaginer un José réalisant son nouveau rêve. A savoir, remporter un 5e championnat différent après le Portugal, l’Angleterre, l’Espagne et l’Italie.

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