OM – OL : Droit au but

Article : OM – OL :  Droit au but
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16 novembre 2019

OM – OL : Droit au but

Le premier but de Marseille aurait dû être annulé, suggérait Monsieur Pascal Garibian, directeur technique de l’arbitrage français, après l’Olympico du dimanche 10 Novembre 2019. Une sortie qui n’a pas plu aux vainqueurs Marseillais, demandeurs d’un peu plus d’équité. Victime d’une autre bévue du corps arbitral :

« L’OM s’étonne que la direction technique de l’arbitrage ait pris des positions publiques à l’encontre d’une décision arbitrale 48 heures après une rencontre ayant opposé Marseille à Lyon »

Extrait du Communiqué de presse de l’Olympique de Marseille

Comment ça se fait que la main de Sanson n’ait pas été vue ? À quoi sert l’unité chargée d’éplucher les images dans le car ? La vidéo est un outil. Elle n’est dotée d’aucune intelligence. Elle ne peut donc pas interpréter une action toute seule. Son utilité est primordiale. Son rôle est de retransmettre fidèlement les images et c’est ce qu’elle fait. Aux arbitres de prendre leurs responsabilités. Et à leurs supérieurs de se pencher sur ces préceptes qui devraient aider le sport roi à se sentir mieux.

Les suggestions en question

  1. S’arrêter sur une application uniforme des règles de jeu : une main décollée du corps par exemple, doit être automatiquement sifflée en toutes circonstances et sur tous les terrains.
  2. Arrêter de déifier les pénaltys : l’expression sanction suprême qui définit le coup de pied de réparation, s’accommode mieux au ballon qui traverse la ligne de but. Le tir au but n’est pas un but. C’est un coup de pied arrêté au même titre qu’un coup-franc. Une faute dans la surface est une faute comme une autre. Il n’y a pas de petites fautes : il y a faute ou pas.
  3. S’arrêter sur un temps précis accordé au visionnage et à la prise de décision de l’arbitre : une minute suffit largement pour rendre justice.
  4. Ne pas laisser une action partie d’une situation litigieuse se poursuivre : si un arbitre juge qu’il a vu une faute, il doit siffler. Quitte à se tromper. Pour s’améliorer ensuite. Si ses assistants du VAR constatent une action douteuse, ils doivent tout de suite l’arrêter. A l’image d’un juge de touche…
  5. Utiliser la vue d’oiseau pour juger les positions de hors-jeu : la seule façon de savoir si une ligne est droite, c’est de la regarder de haut.
  6. Remettre à chaque arbitre central une mini-tablette : afin qu’il juge directement dessus les cas de VAR. Bloquée sur sa ceinture. Diamétralement opposée au spray, elle lui évitera les déplacements vers la caméra positionnée au bord de la pelouse.
  7. Éliminer le temps additionnel au profit de l’arrêt du temps : comme au basket, on stoppe le chrono pendant que le match est arrêté et on le relance après. Les arrêts de jeu deviennent ainsi plus précis et les débats dessus s’estompent. Et en cas de dernier ballon, laisser l’action se poursuivre. S’il y a corner, on le joue en tant que dernière action du match, sauf s’il provoque un pénalty. Et s’il n’y a pas corner siffler la fin de la rencontre.
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